# Vos créations # [Poèmes dessins etc.]

[Jagannath]

Le sais-je moi-même? Tu as juste ce don de mettre les mots les uns derrière les autres, mais à la fin, d'avoir quelque chose de plus grand que la somme des mots, ceci alors que l'intellect n'en a pas la capacité! Quelle force est-elle à l'oeuvre? L'artiste authentique -en Tiphereth- se trouve à ce point d'équilibre unique de l'arbre de la connaissance où il n'est ni présent ni absent dans son oeuvre. On ne peut pas en dire grand chose du coup, ce sont ses oeuvres qui parlent, l'exégèse est impuissante et la psychologie hors-jeu. Je ne peux ni te dire que c'est bien, ni que tu as du talent, ni rien de tangible sur le sujet, je peux seulement t'encourager à continuer. La création doit rester son propre but, il n'y a pas besoin de chercher à la comprendre, à l'expliquer ou à en tirer parti.

[Dgeymi]

C'est exactement ça :)
Des mots les uns derrière les autres mais quelque chose de plus grand.
<3

[Dgeymi]

In the storm I was left
Barren in these woods of decay
I was called to steal the Holy Grail
But it was filled with my blood
So I touched the distant stars
In these eyes of mine
And the harrowing death
To make my shadow one
Entertaining the fire
Only killing at night
I was invited to dance with the gods
And when it was all over the place
I cried and killed myself
In this path of excruciating rain
Like a beautiful dream
I was lying on the grass
And silenced by the bad guys
One true monster shut in dark closets
And whispering petty rhymes
One solitary soul that will never rise

[Dgeymi]

Agenouillée sur un banc de sable
Je regarde tes cheveux blancs émerger
Et tes os saillir comme de la dentelle noire
Sur un entrelacs d'ombres croissantes
Tes yeux billes d'argent sont suspendus entre le vide et l'enfer
Et tu me tends la main, ton sourire qui sent la rose et l'encens se détache du décor
Et devient une de ces fresques rupestres qui n'ont pas de corps
Dans une mer scintillante nos rêves se sont échoués
Et tu es revenue sur la terre ferme
Sans te retourner.

[Jagannath]

Je me répète un peu mais je reste toujours épaté ;)

"Tes yeux qui sont des billes d'argent sont suspendus entre le vide et l'enfer"

La répétition, sauf si elle est volontaire pour insister, ou si elle est utile pour la métrique, est normalement considérée comme maladroite en poésie.
Alternative : "Tes yeux billes d'argent sont suspendus entre le vide et l'enfer"

[Dgeymi]

Oui c'est vrai j'y ai pensé ça m'a gêné mais je sais pas dire mettre les yeux et billes d'argent côte à côte me dérange parce qu'ils sont trop proches comme un tintement trop fort.
Mais oui c'est mieux tu as raison je vais corriger ^^

[Dgeymi]

*To make my shadow one
Dsl je sais pas comment éditer quand c'est un vieux message x)

[Jagannath]

Je ne dis pas que tu dois corriger, c'est toi l'auteur ;)
Quand tu dis : "ils sont trop proches comme un tintement trop fort" je vois bien le problème en fait ta façon de l'exprimer est très intéressante et elle dit assez bien ce que j'en pensais aussi quand je t'ai fait la remarque (moi aussi ça me gêne un peu cette proximité c'est pourquoi j'ai simplement appelé ça "alternative" et non pas "correction"). Parfois il faut "choisir entre deux imperfections" ou bien retravailler pour trouver la bonne formule, ou bien revenir sur sa première idée parce que c'est ainsi qu'est le poème!
A toi de voir si ma remarque est utile ou pas...

Sinon j'ai corrigé vois si c'est bien ce que tu voulais pour shadow one.

[Dgeymi]

Agenouillée sur un banc de sable
Je regarde tes cheveux blancs émerger
Et tes os saillir comme de la dentelle noire
Sur un entrelacs d'ombres croissantes
Mes yeux sont une brise charnelle contre ton plumage aux lignes pures
Et tu me tends la main, ton sourire qui sent la rose et l'encens se détache du décor
Et devient une de ces fresques rupestres qui n'ont pas de corps
Dans une mer scintillante nos rêves se sont échoués
Et tu es revenue sur la terre ferme
Sans te retourner.

Je trouve ça bien comme ça ^^
Oui c'est ça merci !

[Dgeymi]

J'ai longtemps bravé les courants intérieurs comme une corole d'oiseaux se cacher dans la souche d'un arbre. Cette muse que je poursuis a tracé les lignes de ma main et de cette poitrine immaculée ont éclos des fleurs de chagrin. La verdure s'est cristallisée et des milliers de saisons se sont succédé. Hadès m'a initié au langage intérieur et ses secrets, signes de l'eau qui irriguent l'âme en attendant de se faire juger. Ainsi s'est terminé mon combat et je lui ai remis mon épée ivre de fragrances et d'animosité. Ce jugement, nul ne peut l'exécuter sans mon accord et les dizaines d'ombres que je suis te saluent dans une déflagration, sa silhouette s'effaçant discrètement dans mon désert d'éternité.

[Dgeymi]

The orchard looks beautiful today
And my mind sways at the thought
Of getting close to the railway
Do you remember the world I created?
High purple and black gasoline
Colors of romance swirling
And undressed roses shaped
In this silence of playful artistry
For I'm an eternal dreamer
Battling on a burned field

[Huli]

super

[Dgeymi]

Merci Huli <3

[Mielikki]

Tu devrais vraiment écrire des chansons :)

[Dgeymi]

Loin devant moi j'entends les touristes s'avancer sur la plage
Et l'océan se noircir d'enclumes
Comme mes pieds qui ont la couleur du vin
Et les attributs d'une ode assassine
La Lune est parfaite sans artifices et je la vois
Ses cheveux de jais bruissent avec le vent
Et les herbes sauvages sont enduites de réglisse et de sang
Elle s'entraîne sur le rivage à faire des arabesques
Alors que je repose contre l'asphalte
Mon visage raffiné par des tessons de glace
A défaut d'enregistrer l'infortune
Sans prose elle me revient
Et sans elle j'écris la fin

[Nielad]

Bien le bonjour,
Aujourd'hui je vous propose mon dernier poème des Méliades, plus orienté magie et contenant quelques arcanes plus ou moins dissimulés. Outre l'hommage à mon ami Marc qui a fait une exposition de tableaux sur les Méliades, l'idée était de chercher ce point d'acmé, justement, entre visible et invisible, ponctuée d'imaginations puisée à la rivière astrale. En espérant qu'il vous plaise, je vous en souhaite agréable lecture.


Dormiez-vous, l’autre soir, à l’avènement de nos vigies, lorsqu’elles roulaient – semblables aux femmes Kikuyus à face peinte, leur pierre de philosophe au sel de leur front ?
En ces rares endroits de haute vibration où la nature prend vacance de l’Homme, où tout vibre mais nul acier ne stridente sans fin ses cris de Banshee, dans la nuit profonde comme un trou noir, que vient parfois couper je ne sais quel habile chevalier vespéral, la Terre, avec qui je partageais mon cigare, par quelques notes boisées de flûte et de poivre, laissait généreuse s’envoler les encens gluants de ses lèvres qui
veillent bien à rosée
− ainsi qu’une fleur levant les mains au ciel pour se faire auge, gardant tard ses auréoles humides au tabac.
Voilà toujours que torches fument.
Signaux de fumée entre les mondes.

Dormiez-vous à la scène où elles ôtaient soigneusement leur habit de phasme ?
Au point d’acmé où les gens d’air, au clair-obscur de la serrure, prennent apparence de phalènes au sortir de l’arrière-saison.
L’environnement déjà avait changé :
Les insectes à antennes se frottaient les uns contre les autres pour se connecter aux traces-caténaires que laissent traîner par mégarde les tapis volants d’écureuils ; les sauterelles – mentors de nos plus grands violonistes – glissaient l’archet-patte sur les brindilles sifflantes ; des champignons-zarbs rouges s’étirèrent à dessein de trampolines de puces périlleuses.
Mon prisme se gonflait de recharges nouvelles…
Car tout, et qu’on court et qu’on danse, à se mouvoir appelle. Comme au sabbat qui s’ébat de femmes nues dansant sur des lacs de serpents, les saltatrices en un genre de Pyrrhique mélangée de Gavotte avaient commencé leur cercle mortel.
La réunion sagace de mégalithes, selon un ordre précis de cosmogonie ancestrale, disposés de telle façon qu’ils devinrent cariatides, avec table très basse au sommet de leur crâne
pour mixtures de farces à notre peuple d’ardélions, prenait aise aux rayons de fanal igné, lunaire, de couleurs calcédoines.


Au petit matin, seule une parenthèse érigée haute – moment charnière d’histoire qui ne veut disparaître tout à fait, et les vestiges angulaires de royaumes, que les enfants ne touchent par hantise de vieilles légendes
ou qu’ils approchent au défi d’être plus braves que leurs amis, sortaient encore de terre mais empierrés autrement que la veille.
Bossonnens s’est encore fait lutiner.


Dormiez-vous puisque seul Marc Braso
dans sa cuisine, taillant les oreilles en pointe au gruyère de ses crocs,
épiait leur manège de prudes imprudentes.
Et c’est là l’amorce nouvelle de conte oublié
parmi les livres de nos pères, parmi les chants de notre peuple.
Et toutes histoires de là sortent.
Mais c’est encore de bien belles odes
aux fronts incrédules qui cherchent l’aube,
dans le cœur même des amazones.

Soyons coupable d’accomplir nos rites,
« Ô rêve ailé »,
Mais que ce soit par l’ombre de nos gestes.


Ô Saganes incompris,
douces rebelles, devineresses,
nous ferez-vous ce soir,
selon l’exemple du présent,
l’abandon de vos griffes,
soufflerez-vous un chant d’élévation
par les touffes de nos hampes ?


Votre vicissitude pourtant ne dépend que de l’approche qu’on vous fait.
Cela étend sans doute que les hommes brûlent encore d’orgueil de ne pouvoir vous enfermer en cage ou en définition
sans vous arracher les ailes ;
danse de fées sur la boiserie de mon salon
que mon rideau ne retient pas.
Je pense à vous mes lies.

Quand Marc vous épiait avec son œil de cyclone.

[Jagannath]

Merci!

[Dgeymi]

En parlant de fleurs ^^

Devant ta tombe, je fais une révérence qui a l'élégance des chrysanthèmes et dans ma tristesse, je me rappelle le charme suranné de ces lacs que nous avons respiré, de cet air pur qui nous a transporté.
Tu l'as toujours su n'est-ce pas ?
Les tulipes sont roses à l'éclosion et gris perle en hiver comme le mal que je nomme aujourd'hui, comme l'ombre de ces accords qui se démultiplie.
Je pars cueillir des cœurs de soufre à l'extérieur du jardin et je la remarque.
Elle a conservé sa prestance et pourtant, je la vois miroiter en s'effaçant sans un bruit.

[Nielad]

<3

[Nielad]

POTENTIA NOCTIS

Il te faudra d’abord de longues heures à extraire l’or de la rivière,
puis, ayant fait de braises ta couche, d’un funambulisme certain à traverser les troncs qui relient les falaises,
tu pourras entreprendre l’idée d’une arme impérieuse plus grande que la nuit.
Toujours la nuit a faim de lumière et, au point peut-être culminant, elle essaiera de poser ses mains d’Erinyes sur ton épaule,
t’emmener à travers les entonnoirs.
Toujours tu étreins fermement la bougie allumée près de ta cervelle.
Mille perles brillantes sont déjà à l’affut de son déclin.
Mais le temps viendra où la bougie sera éteinte : il te faudra, seul(e) dans le noir, la rallumer.
Mes pensers les meilleurs pour ces moments de proie.

[Cameleon]

Mars 2001....

Pierre précieuse de vase insouciante,
D'éclat clamant de lumière indécente.
Cintillement des facettes, ... , poète, ..., de rejet prophète de paroles faites.
Tu reflètes le mystère des défaites vers les victoires qui te guettent. Derrière ce mur sans appel se cache le bleu du ciel, l'azur des merveilles, d'un monde en éveil, où toutes forces veillent sur ton âme éternelle.

[Cameleon]

[Mielikki]

Wow ! :)
J'adore :p

[Totem]

Super original ton dessin Camélon.. J'aime..;-)

[Odin]

Belle harmonie du trait, chapeau melon l'artiste.

[Dgeymi]

J'aime bcp c'est lumineux :)

Les fougères nous séparent de l'autre monde
Et dans ses ailes violacées je vois
La peine sourdre comme les couleurs factices d'une révolution
Je l'étudie, ces belles promesses qui me mettent à terre
Et je repense à la tranquillité des bêtes
S'envoler dans un cours d'eau
Et la parure des déesses
S'imprimer sous ma peau

Et voilà pour moi ^^

[Dgeymi]

Je t'aime mon amour
Comme une mer se transformer en château
Comme la solitude danser dans les roseaux
Je t'aime mon cœur
Et je n'ai pas peur du trépas
Ni même de croire que le pays des fées
Nous attend depuis longtemps déjà
Je t'aime mon ange
Et la vie que je te donne
N'est rien de plus qu'une ombre qui s'étiole, un passé qui se réforme
Alors ne sois pas triste
Car la fraîcheur de la lune t'accompagnera
Dans les moments les plus pénibles
Et te chantera mon histoire au cœur de l'abîme

Je l'ai fait <3 <3 <3

[Dgeymi]

Mon amour, ma douleur
Tu m'as emmené au ciel
Entre deux secondes et quelques heures
Entre deux nuages et quelques pleurs
J'aime le monde comme il m'aime
J'aime la vie et la tienne dans tes bras
Chanter et rire, chanter et mourir

Je sais pas si je ferais une suite x)

[Ketheriel]

Les Fangs sont des guerriers nomades - tout comme la plupart des tribus tech - qui mélangent haute technologie et mystique barbare. Ils se divisent en castes. Les guerriers, les Kharrons, ou "shamanes" qui sont aussi des artistes et parfois des assassins, les chimistes et les marchands. Les Fangs sont belliqueux et veulent soumettre toutes les tribus rivales à leurs chefs Xérion et Zod les princes jumeaux.
Ils organisent de gigantesques fêtes où les enfants des cités viennent se retrouver et se rassembler pour le commerce et la célébration des cultes.
Ils pratiquent un rituel de passage à l'âge adulte aussi brutal que secret. Les Fangs jouent une techno hardcore qui leur est propre et dont ils se servent comme hymne lorsqu'ils partent en guerre. Les troupes avancent alors en rang fluides entourés par les chars d'assaut sur lesquels sont juchés d'énormes sound systems pour galvanisées les troupes. Les Fangs partagent leur temps entre le commerce et la guerre.
Les cités sont entourées de murailles protectrices contre les différentes hordes des plaines.
Les laboratoires pharmaceutiques seuls travaillent avec les tribus nomades. Ils leur procurent les précurseurs chimiques dont elles ont besoin pour concevoir leurs nouvelles molécules. Les Kharrons des tribus ont appris à développer des facultés extrasensorielles grâce aux drogues chimiques et aux incantations. Les pouvoirs diffèrent selon les tribus et leurs singularités. Les Fangs, naturellement portés sur la violence ont développé des facultés liées à la guerre.
Les maraudeurs des plaines de diamant.
Ceux-ci sont des créatures de haut rang Céleste. Ils maraudent dans les plaines de diamant, moins denses que les terres dites "ektrôme" ou circulent les créatures de rang inférieur. Ils pratiquent la magie audiovisuelle, le nanobushido et communiquent par interface lumière et signaux intermittents. Le Roi des maraudeurs se nomme Krill, l'empereur cyclope, il règne sur les régions septentrionales du Pôle d'or et possède le monopole de l'industrie des implants mystiques et technologies symbiopompes. Les Cités de lumière reçoivent et filtrent la lumière primordiale via les schèmes polygones de la matrice de cristal. C'est ainsi que des plaines denses aux cités célestes il existe des passerelles sacrées, des sentiers mystiques décodables par certains "médiateurs" nommés les Khemzas. Ceux ci entrent dans certains états "méditatifs" dont la Trendula qui leur permettent d'ouvrir des portes sur les autres mondes. Les pionniers des Khemzas sont vénérés comme des saints et des héros.

[Jagannath]

Des nomades qui vivent dans des cités entourées de murailles protectrices?

Nomade : Qui n'a pas de demeure, d'établissement fixe. Anton. sédentaire

O_o Gni?

[Ketheriel]

Mais non Jag les nomades font du commerce avec les cités, enfin avec les agents des labos pharmaceutiques, qui sortent des murailles pour aller effectuer les transactions dans des no-mans-land. Les enfants des cités (sédentaires) se retrouvent lors des "saturnales" ou kbaar-maass qui ne sont pas forcément des parties de plaisirs, ou pas seulement. Bref.

[Dgeymi]

Le monde coule entre mes doigts et je me demande ce que j'ai fait de lui
Je suis à peu près sûre que c'est une grande chose comme un papillon se poser sur un rocher, comme une étoile mourir sans s'arrêter
J'ai versé mon âme sur la terre et elle m'est apparue
Abîmée, cassée et sans retour en arrière j'ai réalisé un rêve, un rêve dont je ne me souviens plus
Je me lève à présent avec l'idée que tout n'a pas été vain, que la dernière chose qu'il me restait t'aidera à trouver le chemin
Je t'aime et il n'y a jamais eu de répétitions pour ce mot
La mort nous attend mais je n'y crois pas, enfin pas vraiment
Je crois seulement au langage amoureux qui peut être si beau, aux gens malheureux qui ont malgré tout vécu leurs idéaux

[Jagannath]

Merci Ketheriel pour ta patience avec moi :P J'ai rêvé d'un cratère (ou une sorte de zone tellurique circulaire?) dangereux dans le territoire Feng, au nord de ces grandes cités, où même les barbares craignent de s'aventurer. Les dieux apparemment peuvent s'y déchaîner.
Et merci Dgeymi pour continuer de nous honorer et gratifier de tes oeuvres uniques en leur genre.

[Dgeymi]

De rien Jag, j'apprécie comment les gens s'y mettent et nourrissent ce topic à leur façon c'est rafraîchissant ^^

[Dgeymi]

Tes larmes ont un goût de sel et dansent sur le voile de la mort, voile en désordre. Dans tes yeux se reflète mon visage et la vie que je croyais sage. A présent je te dis de rêver. Rêver aux beautés éphémères, anges déchus dans l'atmosphère. Moi qui rêve depuis des siècles et des siècles, tu peux imaginer un monde où j'aurais ma place, un monde dans lequel rien ne s'efface. Peux-tu imaginer mon bonheur ? Peux-tu le voir dans toute sa splendeur ? Qu'importe ce que tu imagines je l'emporterai sous les décombres, dans un endroit proche de mon ombre.

[Margotland]

Oh, divine mère, guide vers moi cet homme, ce recteur, car ma sincérité est vrai,mais mon intégrité trop légère.
Ces mots adressés à la matriarche lui firent couler d'étranges larmes. Étranges, parce qu'elles étaient soudaines et alors émises sans chagrin connu, aussi vite tombées que disparues.
Elle était pourtant heureuse de ce fruit qui acceptait de se faire caresser les pieds, l'écoutant même lorsqu'il voulait ce détacher. Pourtant elle voyait bien son incapacité, ses vices semblaient des vis jointures de murs, d'où se propageait l'ombre malgré la puissance du maître ayant tenté d'inculquer la force.
En regardant ces ombres puis les murs c'est dans cette légitimité qu'elle appelait La divine, exprimant le désir de l'autre pour partager le devoir dans un présent tourné vers le soleil.
Ainsi les petit anges ascensionneront, verticalement sans aucune gêne de la cellule-mère.

[Dgeymi]

Je suis l'eau et la terre
Souvenir étrange de caractère
Je suis la femme et l'oubli
Reine du monde endormi
Je suis le monstre du placard
Rose finement ouvragée
Dans le plus grand savoir
Je suis le sang et la chair
Morsure douce amère
Je suis la mort et la nuit
L'aube de ta dernière vie

[Margotland]

Sur une terre au niveau de l'humain, un champ de colère et de peur engendrait une dispute de territoire. L' Oeil qui voit tout, ne pu rien faire quand naquirent deux enfants à la suite d'une union de ce couple de passionnés. Le premier des enfants à peine éveillé poussa son premier cri et la terre s'ouvrit dans un grand fracas afin de servir le repas. Frugale pour ce nourrisson, il avalait les hommes par milliers, sans aucune peine. Il n'était pas né pour la compassion. La jumelle commençait elle aussi à s'affamer, elle se fit grandir, étendre, du bas vers le haut du haut vers le bas, de gauche à droite et de droite à gauche, peu importe le corps biologique qui animait le territoire ancien.
Mais par cette abondance de nourriture, L' Oeil sait que le couple fut enfin séparé, cherchant à sauver sa peau, la Peur belle araignée mangea son époux.
Non loin de là, quelques âmes intruites de David, se réfugièrent dans l'ancien Jericho, une caverne ouverte, par une fortuite mégarde, quand le bébé poussait son premier cri.
C'est ainsi le contexte de l'histoire.
De la profondeur de la merveilleuse montagne se cache une authentique clef, lumineuse, puissante et toute savante.
Quelques âmes innocentes, simplement guidées par L'Oeil, sont l'espoir d'un réveil de la divine prophète.

[Jagannath]

Je t'ai fait des propositions de correction orthographique. A éditer Margot!

[Margotland]

Sur une terre au niveau de l'humain, une union de colère et de peur engendrait une dispute de territoire. L' Oeil qui voit tout, ne pu rien faire quand naquirent deux enfants à la suite d'une union de ce couple de passionnés. Le premier des enfants à peine éveillé poussa son premier cri et la terre s'ouvrit dans un grand fracas afin de servir le repas. Frugale pour ce nourrisson, il avalait les hommes par milliers, sans aucune peine. Il n'était pas né pour la compassion. La jumelle commençait elle aussi à s'affamer, elle se fit grandir, étendre, du bas vers le haut du haut vers le bas, de gauche à droite et de droite à gauche, peu importe le corps biologique qui animait le territoire ancien.
Mais par cette abondance de nourriture, L' Oeil sait que le couple fut enfin séparé
Cherchant à sauver sa peau, la Peur belle araignée mangea son époux.
Non loin de là, quelques âmes intruites de David, se réfugièrent dans l'ancien Jericho, une caverne ouverte, par une fortuite mégarde, quand le bébé poussait son premier cri.
C'est ainsi le contexte de l'histoire.
De la profondeur de la merveilleuse montagne se cache une authentique clef, lumineuse, puissante et toute savante.
Quelques âmes innocentes, simplement guidées par L'Oeil, sont l'espoir d'un réveil de la divine prophète.