Quelques réminiscences que j'avais pendant l'enfance (vers 3 - 7 ans) et qui me sont revenues depuis :
- - A la maternelle, j'étais heureux et ne portais que très très peu d'attention au monde. Il y avait surtout un rêve intérieur. Les maîtresses me croyaient complètement idiot car je ne les écoutais jamais et ne faisais donc jamais correctement ce qu'on me demandait. Heureusement j'ai eu des résultats brillants aux tests d'intelligence pour rassurer mes parents et partir à l'école primaire contre l'avis de la maîtresse qui disait "qu'on pourrait tuer un âne à coup de figue le temps qu'il réagisse" et me considérait comme un attardé. Mes comportements n'étaient pas très rassurants : au zoo je n'avais aucun intérêt pour la panthère noire comme les autres de mon âge, mais je pouvais rester des heures (vraiment) à regarder les canards dans un état contemplatif de totale empathie fusionnelle avec eux.
- Lorsque j'ai commencé à lire correctement, il y eut l'histoire de Blondine et Bonne-Biche par la Comtesse de Ségur (les nouveaux contes de fées) : le comportement de la grande magicienne Bonne-Biche, trahie, m'a donné un aperçu fulgurant de l'Amour pur désintéressé divin et du pardon. Ce fut une réminiscence édifiante de la présence de La Déesse qui a éveillé un forte fascination pour La Déesse et un étrange espoir en moi.
- Décès d'un être cher, une femme d'une grande sagesse, à ce jeune âge, j'avais le don de continuer de la voir en rêve et de parler avec elle. Elle m'a alors parlé de là où elle se trouvait après la mort. Ce que n'est que beaucoup plus tard que j'ai réalisé que ce qu'elle m'avait conté durant mes rêves était semblable à ce dont parlent les gens qui ont fait des expérience de mort cérébrale (NDE/EMI).
- Durant cette partie de l'enfance j'avais parfois le souvenir de personnes qui savaient tout sur moi. Je prenais cela pour une idée idiote. Seulement beaucoup plus tard je me suis rendu compte que je les connaissais effectivement et que j'avais rendez-vous avec Elles durant cette vie (voir voyage en Inde auprès d'un Maître).
- Petit, on disait que j'étais dans la lune. J'avais des moments de grand bonheur, parfois avec, parfois sans pensées discursives; et bien que je percevais le monde alentours, je n'y portais plus aucun intérêt. Comme on me reprochait cela à l'école, j'ai pensé que je devais lutter contre ça. Plus grand, il m'a fallu réapprendre à trouver ces états de félicité par le travail acharné en méditation.
- A cette époque il ne m'avait pas été donné de mantra divin, mais je récitais des phrases étranges. Là aussi, je pensais petit que c'était un problème car je ne savais rien des pratiques spirituelles, comme pour mes méditations involontaires qui causaient que l'instituteur ou la maîtresse me considéraient négativement. Seulement plus tard j'ai compris pourquoi je récitais ces phrases à la recherche de mon mantra.
- Je m'intéressais déjà à la science, je voulais surtout comprendre comment les grands scientifiques avaient réussi à avoir l'idée des nouvelles théories
Au collège :
- - A 10 ans nous avons étudié le panthéon égyptien. Ce fut une forte réminiscence de la Déesse lorsque nous avons étudié Isis. Je me suis adressé à Elle intérieurement durant la leçon et ai reçu une réponse.
- Vers 13 ans j'ai eu une expérience de félicité qui m'a convaincu de rechercher cet état à nouveau sans trop savoir comment.
- Je m'intéressais toujours à la science, je voulais toujours et de plus en plus comprendre comment les grands scientifiques avaient réussi à avoir l'idée des nouvelles théories.
Au lycée :
- - Je commençais à réaliser que si tant de gens de bonne foi parlent de magie, cela ne peut pas être faux. Mais j'essayais d'abord d'expliquer cela par les sciences. J'envisageais que la croyance en la magie est réellement très utile car elle donne un accès direct à l'inconscient et permet de réaliser prodigieusement vite ce que la psychologie ne peut faire qu'en de longues années. Mais en ce temps là j'étais plutôt rationaliste.
- La philosophie m'intéressait beaucoup, bien que ne connaissant que les philosophes occidentaux, il semble que j'étais déjà attiré par des enseignements orientaux (Ainsi Parlait Zarathoustra).
- De ce point de vue je cherchais à comprendre ce qui cause que l'âme fait l'expérience du corps et du monde. Ma recherche était très similaire à l'enseignement primordial de l'Inde, l'investigation du Soi. Mais j'ignorais alors tout des spiritualités orientales.
Époque étudiant :
- - J'avais de nouveau des expériences d'état contemplatif où le monde m'apparaissait d'une absolue perfection, et je découvrais que le "je" était le problème qui troublait la paix divine. Durant les expériences, je souhaitais disparaître à jamais pour laisser place à cette harmonie parfaite, mais en même temps, je ne voulais pas mourir du tout et je ne voyais pas à cette époque d'autre solution à cette énigme.
- Il y eut pour moi comme un coup de tonnerre. Souvenez-vous que je voulais absolument comprendre (cette question me hantait depuis l'enfance) comment on peut résoudre un nouveau problème.
Résumons : à l'école on nous apprend depuis le début à recopier un raisonnement. Pour résoudre un exercice, on se contente d'apprendre une manière de résoudre pour la reproduire sous diverses formes. Mais moi ce que je cherchais depuis le début, c'est comment le premier à avoir trouvé la solution avait pu faire. A cause de cela je faisais des études de Math, je voulais comprendre, seulement aucun prof n'a jamais su m'expliquer.
Or nous avons un jour reçu un problème qu'aucun des étudiants n'arrivait à faire. Après avoir tourné en rond longtemps, j'ai fini par me mettre disons dans une sorte de méditation spontanée, décidé à oublier tout ce que j'avais appris pour partir de zéro. Ce qui se produisit, c'est que la réponse apparut instantanément de cette paix intérieure (du "zéro"). La réponse au problème était là, comme si elle y avait toujours été, sans tambour ni trompette. C'était un problème assez dur, à vrai dire, je l'ai posé à tous les meilleurs en Math que je connaissais, profs, ingénieurs, agrégés de Math, personne n'a jamais trouvé cette solution.
J'ai compris alors que la source de tout le savoir humain est contenue dans la paix intérieure lorsque le mental vide de certitudes est calme et infini, ainsi que toute la création. Je savais maintenant formuler correctement ce que je cherchais depuis tout ce temps et je voyais que ce n'était pas écrit dans les livres ni enseigné par les professeurs. Pendant encore quelques jours, des restes d'habitudes se sont poursuivies (j'ai rédigé ma copie de math avec soin) mais très vite il m'a été impossible de trouver encore de l'intérêt dans les études qui pourtant m'avaient relativement passionné jusque là et à vrai dire, j'ai à ce moment là cessé totalement de fréquenter l'université. Ce que j'avais découvert était le but de mes études, mais je compris alors que c'est ce dont parlent les mystiques et les religieux, la Source de toute la création, et désormais c'est cela seul qui m'intéressait.
- La suite est facile à deviner : je me suis rendu compte que les voies spirituelles enseignent justement ce que l'école n'enseigne pas, c'est à dire la voie vers cette paix intérieure et vers la source de tout le savoir et de toute l'intelligence humaine, comment qu'on veuille l'appeler. C'est dans cette période que j'ai créé le site Pandore, c'était à peu près en l'an 2000.
La période de recherche spirituelle :
- - D'une certaine façon, ceux qui sont fidèles au site Pandore depuis longtemps m'ont accompagné depuis cette époque. Bien que je passais du temps à essayer de conseiller les autres à la lumière de mes propres expériences, je cherchais tout de même une voie initiatique auprès de la Déesse, et je cherchais dans les voies occidentales, initiatiques ou ésotériques. La Voie nous joue des tours car j'avais sous la main parmi les habitués du site exactement la personne que je cherchais, mais je ne lui avais jamais dit ce que je cherchais, elle ne m'a jamais parlé de sa voie personnelle et je n'ai jamais su qu'elle était une initiée de la Déesse capable de m'enseigner ce que je voulais à ce moment-là. Le destin nous réservait autre chose.
- L'expérience très marquante de ma recherche, fut une réponse qui m'est venue de l'hindouisme, alors que j'avais tout à fait ignoré jusque là les voies orientales qui ne m'attiraient à vrai dire pas du tout. J'ignorais quasiment tout du panthéon hindouiste avant cette nuit particulière :
Le soir je lis des histoires de sages sur des sites internet et je tombe fasciné par cette image de Ramana Maharshi et de la vache Lakshmi à Arunachala. Un sentiment profond s'est emparé de moi.

Je met l'image en fond d'écran avant d'aller me coucher et durant la nuit je fais l'expérience très forte d'un rêve lucide et conscient où je rencontre deux divinités hindoues. Cette expérience est profondément marquante, mais ce qui l'est encore plus, c'est que je découvre seulement petit à petit que ce rêve est lié à Arunachala et au sage dont j'ai soigneusement gardé la photo, que les dieux que j'ai vus en rêve existent dans la religion hindouiste et que ce qu'ils m'ont montré durant le rêve est en substance l'enseignement traditionnel de l'Inde.
- Bien entendu, après une telle expérience, Ramana Maharshi devient pour moi la piste principale de recherche spirituelle et je m'aperçois qu'il enseigne aussi cette forme de recherche du Soi que je pratiquais sans le savoir à l'époque de l'adolescence.
- Après avoir découvert la puissante sensation de la lucidité en rêve, j'ai fait des recherches intenses aussi dans le domaine du rêve lucide. J'en ai raconté quelques uns dans d'autres fils de discussion du site et c'est certainement un domaine passionnant. J'ai aussi recherché la lucidité en sommeil profond et la paix du mental à l'état de veille (méditation).
- L'hindouisme m'intéressait beaucoup mais dans l'état actuel, il me manquait toujours le lien avec la Déesse que je cherchais depuis si longtemps. Mes recherches dans l'hindouisme m'ont donc mené à aborder la Déesse par le panthéon hindou (Devi, Kali, Durga, Lalitambika) et à me rapprocher d'un Maître hindou à la recherche d'initiations liées à la Déesse (qui pour moi est toujours la Déesse de La Magie).
- Bien entendu il m'a fallu voyager en Inde ce qui m'a permis de me rendre à Arunachala, l'endroit entraperçu dans le rêve lucide et où vivaient autrefois le sage Ramana Maharshi et la vache Lakshmi et où j'ai rencontré d'autres sages ; j'ai aussi visité d'autres régions de l'Inde pour y apprendre des pratiques du culte de la Déesse auprès d'un maître. Ce sont aujourd'hui toujours mes pratiques quotidiennes. Fréquenter un des grands maîtres de l'Inde est certainement une des expériences les plus édifiantes qui soient. On y fréquente le miracle et La Magie de près, et, à vrai dire, le divin et la Déesse Elle-même. Beaucoup de ces choses ne doivent pas êtres racontées et ne le seront pas, car il appartient à chacun de les découvrir en suivant sa propre voie.
Les anciens sujets qui racontaient ces histoires du webmaster manquaient cruellement de concision, je les ai enterrées sans scrupule dans les archives des modérateurs d'où ils ne sortiront plus :P