Message par Jagannath » Dim Fév 17, 2013 14:33 pm
Mandy : "On en as JAMAIS trop !"
En effet, l'amour n'y est pour rien. Le problème est que nous avons jusqu'ici expérimenté l'amour seulement en association avec l'attachement et nous imaginons qu'ils ne sont qu'une seule chose. Nous n'arrivons pas à imaginer l'amour sans attachement. Pourtant par l'action désintéressée, nous pouvons faire l'expérience de l'amour pur de tout attachement et s'apercevoir que tous les problèmes ne venaient que des attachements, pas du tout de l'amour. Il faut parvenir à cette expérience d'amour désintéressé, sinon tout cela ne reste que théorie.
Il faut garder et développer l'amour, mais rejeter l'attachement.
kasandra : "ce que je vois à travers elle, ne me plaît pas! ce n'est pas l'empathie (la pauvre), que j'ai du mal à supporter... est-ce que vous comprenez ?"
Bien entendu. Tous ces problèmes sont dus au fait que nous attendons trop des autres.
On peut trouver que le Mont-Blanc serait plus joli avec une courbe plus harmonieuse et dynamique à son sommet et puis que la vallée serait plus belle si la Mer de Glace à ses pieds était blanche comme neige au lieu de ce gris sale ; et le pic du midi serait parfait un peu plus haut pour contraster avec l'arrondi du Mont Blanc. Mais qui irait s'énerver à reprocher cela à la montagne? La montagne est comme elle est, personne ne lui fait de reproche ou ne s'énerve contre elle, c'est pourquoi on s'entend bien avec la montagne, on s'y sent en paix. En revanche avec les autres humains, nous ne les supportons pas tels qu'ils sont. Nous leur demandons généralement des choses dont ils sont parfaitement incapables ; c'est aussi absurde que de se mettre en colère contre la montagne sous prétexte qu'elle est comme elle est. Nous faisons d'ailleurs de même avec nous-mêmes, ce qui nous cause beaucoup de douleur car nous exigeons de nous des choses qui sont au-delà de nos capacités.
La seule solution pour trouver la paix avec nos frères humains, c'est de les accepter tels qu'ils sont, sans vouloir les changer. Nous devons les considérer comme la montagne, les prendre tels qu'ils sont. Alors leur beauté apparaîtra. Si nous parvenons à trouver la montagne belle, c'est que nous l'acceptons telle qu'elle est. Alors un lien intérieur de contemplation s'établit et nous sommes émerveillés par la beauté de la montagne. De même avec nos frères humains, si nous les acceptons sans condition tels qu'ils sont, nous découvrirons leur beauté rayonnante.
Mandy : [color=brown]"On en as JAMAIS trop !"[/color]
En effet, l'amour n'y est pour rien. Le problème est que nous avons jusqu'ici expérimenté l'amour seulement en association avec l'attachement et nous imaginons qu'ils ne sont qu'une seule chose. Nous n'arrivons pas à imaginer l'amour sans attachement. Pourtant par l'action désintéressée, nous pouvons faire l'expérience de l'amour pur de tout attachement et s'apercevoir que tous les problèmes ne venaient que des attachements, pas du tout de l'amour. Il faut parvenir à cette expérience d'amour désintéressé, sinon tout cela ne reste que théorie.
Il faut garder et développer l'amour, mais rejeter l'attachement.
kasandra : [color=brown]"ce que je vois à travers elle, ne me plaît pas! ce n'est pas l'empathie (la pauvre), que j'ai du mal à supporter... est-ce que vous comprenez ?"[/color]
Bien entendu. Tous ces problèmes sont dus au fait que nous attendons trop des autres.
On peut trouver que le Mont-Blanc serait plus joli avec une courbe plus harmonieuse et dynamique à son sommet et puis que la vallée serait plus belle si la Mer de Glace à ses pieds était blanche comme neige au lieu de ce gris sale ; et le pic du midi serait parfait un peu plus haut pour contraster avec l'arrondi du Mont Blanc. Mais qui irait s'énerver à reprocher cela à la montagne? La montagne est comme elle est, personne ne lui fait de reproche ou ne s'énerve contre elle, c'est pourquoi on s'entend bien avec la montagne, on s'y sent en paix. En revanche avec les autres humains, nous ne les supportons pas tels qu'ils sont. Nous leur demandons généralement des choses dont ils sont parfaitement incapables ; c'est aussi absurde que de se mettre en colère contre la montagne sous prétexte qu'elle est comme elle est. Nous faisons d'ailleurs de même avec nous-mêmes, ce qui nous cause beaucoup de douleur car nous exigeons de nous des choses qui sont au-delà de nos capacités.
La seule solution pour trouver la paix avec nos frères humains, c'est de les accepter tels qu'ils sont, sans vouloir les changer. Nous devons les considérer comme la montagne, les prendre tels qu'ils sont. Alors leur beauté apparaîtra. Si nous parvenons à trouver la montagne belle, c'est que nous l'acceptons telle qu'elle est. Alors un lien intérieur de contemplation s'établit et nous sommes émerveillés par la beauté de la montagne. De même avec nos frères humains, si nous les acceptons sans condition tels qu'ils sont, nous découvrirons leur beauté rayonnante.