Message par Jagannath » Ven Mai 06, 2016 11:14 am
Marc, je ne me base pas sur les on-dit. Dans tous les milieux il y a des violeurs et il n'y a rien qui m'attriste autant, mais la spiritualité est un domaine délicat qui pousse diverses personnes ambitieuses à développer des névroses voire psychoses carabinées et à accuser le maître de tout et n'importe quoi. Il y a donc du vrai, mais aussi des accusations très injustes lancées par des personnes dépressives et instables motivées par le désir de pouvoir sur le maître. D'autre part je ne mets pas sur le dos du Dalaï-Lama le comportement de certains des maîtres dont il prétend être le chef. Mais allez leur demander à eux s'ils voient le Dalaï-Lama comme leur chef : j'en doute fort car le Dalaï-Lama n'a de chef spirituel du lamaïsme qu'une auto-proclamation et rien d'autre et n'est pas un chef spirituel bouddhiste du tout - il ne représente qu'un courant original -voire marginal-, le lamaïsme, qui devant les médias se fait passer pour le bouddhisme en entier, avec le même aplomb que quelques sionistes se font passer pour le judaïsme en entier, alors qu'ils ne représentent qu'un courant, qu'une église de Pierre se fait passer pour le christianisme en entier alors qu'elle ne représente qu'un seul courant marginal etc. Donc non seulement le Dalaï-Lama n'est pas responsable du comportement des autres lamas, mais réciproquement, eux ne sont pas concernés par le comportement du Dalaï-Lama et de ses dérives personnelles, et je n'assimile pas les bouddhistes en général au Dalaï-Lama, je regrette amèrement que les médias se ruent sur un tel amalgame. Ne mettons pas tout le lamaïsme dans le même panier, et à fortiori pas tout le bouddhisme dans le même panier.
Alors quand on parle du Dalaï-Lama, je ne m'intéresse qu'à ce qu'il fait lui-même, sa manière d'organiser des événements bouddhistes mais auxquels ne sont invités que les sectes qu'il sélectionne et de rejeter les autres par la violence s'il le faut. Si il ne veut que ses propres adeptes aux événements bouddhistes qu'il organise, il devrait appeler un chat un chat et instaurer la nouvelle religion, celle de lui-même - c'est manifestement ce qu'il fait mais sans le dire. Je m'intéresse à son passé aussi qui l'a amené à fréquenter les grands de ce monde sans discernement avec des objectifs qu'on peinerait à qualifier de spirituels. Sa façon de dire blanc pendant qu'en réalité il fait noir, de dire tolérance pendant qu'en même temps il pratique exclusion. Ce n'est qu'un des aspects du Dalaï-Lama, c'est un prélat qui a toutes sortes de responsabilités mondaines qui vont bien au-delà de ce qu'on imagine et la fin justifie les moyens. Dans la croyance bouddhiste, un type de ce genre par le passé a abandonné ses responsabilités de prince et tout le confort qui va avec, et est devenu le Bouddha. Je ne demande pas à Jean d'être Jacques ni à "Sa Sainteté" d'être le Bien-Allé, mais je constate juste que le Dalaï-Lama est et reste un prince, un chef religieux etc. Au-delà de cette constatation, je ne le blâme pas plus qu'il ne faut pour ses choix qui sont certainement effrayants à bien des égards, mais quand on a un pied dans le monde, voire les deux, les choses ne sont pas simples. Ce n'est pas le Dalaï-Lama que je blâme en fait, ce sont les naïfs qui confondent les attributs avec la sagesse. Ils sont les seuls responsables des couleuvres qu'on leur fait avaler et de la misère dans laquelle les souverains du monde les plongent génération après génération depuis des millénaires. L'un de ces souverains par le passé a renoncé à ce pouvoir artificiel et est parvenu à la connaissance suprême, il rayonne à travers les âges en tant que Bouddha immortel. Accrochez-vous à Lui seul, n'abandonnez pas la lumière pour un reflet avec des paillettes, des costumes et des titres pompeux. [Une fois cela clairement établi, si vous pensez que le Dalaï-Lama par son enseignement peut vous y aider, ainsi soit-il : je n'ai pas d'objection.]
Marc, je ne me base pas sur les on-dit. Dans tous les milieux il y a des violeurs et il n'y a rien qui m'attriste autant, mais la spiritualité est un domaine délicat qui pousse diverses personnes ambitieuses à développer des névroses voire psychoses carabinées et à accuser le maître de tout et n'importe quoi. Il y a donc du vrai, mais aussi des accusations très injustes lancées par des personnes dépressives et instables motivées par le désir de pouvoir sur le maître. D'autre part je ne mets pas sur le dos du Dalaï-Lama le comportement de certains des maîtres dont il prétend être le chef. Mais allez leur demander à eux s'ils voient le Dalaï-Lama comme leur chef : j'en doute fort car le Dalaï-Lama n'a de chef spirituel du lamaïsme qu'une auto-proclamation et rien d'autre et n'est pas un chef spirituel bouddhiste du tout - il ne représente qu'un courant original -voire marginal-, le lamaïsme, qui devant les médias se fait passer pour le bouddhisme en entier, avec le même aplomb que quelques sionistes se font passer pour le judaïsme en entier, alors qu'ils ne représentent qu'un courant, qu'une église de Pierre se fait passer pour le christianisme en entier alors qu'elle ne représente qu'un seul courant marginal etc. Donc non seulement le Dalaï-Lama n'est pas responsable du comportement des autres lamas, mais réciproquement, eux ne sont pas concernés par le comportement du Dalaï-Lama et de ses dérives personnelles, et je n'assimile pas les bouddhistes en général au Dalaï-Lama, je regrette amèrement que les médias se ruent sur un tel amalgame. Ne mettons pas tout le lamaïsme dans le même panier, et à fortiori pas tout le bouddhisme dans le même panier.
Alors quand on parle du Dalaï-Lama, je ne m'intéresse qu'à ce qu'il fait lui-même, sa manière d'organiser des événements bouddhistes mais auxquels ne sont invités que les sectes qu'il sélectionne et de rejeter les autres par la violence s'il le faut. Si il ne veut que ses propres adeptes aux événements bouddhistes qu'il organise, il devrait appeler un chat un chat et instaurer la nouvelle religion, celle de lui-même - c'est manifestement ce qu'il fait mais sans le dire. Je m'intéresse à son passé aussi qui l'a amené à fréquenter les grands de ce monde sans discernement avec des objectifs qu'on peinerait à qualifier de spirituels. Sa façon de dire [i]blanc[/i] pendant qu'en réalité il fait [i]noir[/i], de dire [i]tolérance[/i] pendant qu'en même temps il pratique [i]exclusion[/i]. Ce n'est qu'un des aspects du Dalaï-Lama, c'est un prélat qui a toutes sortes de responsabilités mondaines qui vont bien au-delà de ce qu'on imagine et la fin justifie les moyens. Dans la croyance bouddhiste, un type de ce genre par le passé a abandonné ses responsabilités de prince et tout le confort qui va avec, et est devenu le Bouddha. Je ne demande pas à Jean d'être Jacques ni à "Sa Sainteté" d'être le Bien-Allé, mais je constate juste que le Dalaï-Lama est et reste un prince, un chef religieux etc. Au-delà de cette constatation, je ne le blâme pas plus qu'il ne faut pour ses choix qui sont certainement effrayants à bien des égards, mais quand on a un pied dans le monde, voire les deux, les choses ne sont pas simples. Ce n'est pas le Dalaï-Lama que je blâme en fait, ce sont les naïfs qui confondent les attributs avec la sagesse. Ils sont les seuls responsables des couleuvres qu'on leur fait avaler et de la misère dans laquelle les souverains du monde les plongent génération après génération depuis des millénaires. L'un de ces souverains par le passé a renoncé à ce pouvoir artificiel et est parvenu à la connaissance suprême, il rayonne à travers les âges en tant que Bouddha immortel. Accrochez-vous à Lui seul, n'abandonnez pas la lumière pour un reflet avec des paillettes, des costumes et des titres pompeux. [Une fois cela clairement établi, si vous pensez que le Dalaï-Lama par son enseignement peut vous y aider, ainsi soit-il : je n'ai pas d'objection.]