Message par Jagannath » Dim Aoû 13, 2017 5:15 am
Pas pour remuer le couteau dans la plaie mais parce que ayant votre attention sur le sujet il reste des choses à dire, les réseaux en Inde viennent dans les villages pauvres du Tamil Nadu où les filles sont réputées les plus jolies d'Inde, et emportent les filles contre de vagues promesses de leur "offrir du travail" à Bombay. Il est commun dans les bordels de Bombay de trouver ces filles de 12 - 14 ans enfermée à vie (enfin jusqu'à trop vieilles = 19 ans) dans une chambre de misère, attachées au lit par une lourde chaîne pour la consommation des clients. D'autres survivent dans des sortes de cages où on entasserait plutôt des animaux. Il y a 100'000 prostituées rien qu'à Mumbay (Bombay) et entre 2 et 10 millions dans toute l'Inde. Je sais ça parait dur à croire, c'est pourtant commun. Quand elles sont trop vieilles elles sont soit éliminées (un balle dans la tête) soit libérées ce qui n'est guère une bonne nouvelle : elles ont le Sida et l'hépatite et aucun moyen de se soigner, rejoignant les rangs des millions de mendiants sans abris de Bombay, il est hors de question pour elles de revenir dans leur famille tant leur histoire est honteuse et causerait le rejet.
Aux US, c'est seulement récemment que les réseaux de traite des filles ont commencé à gagner en audace et généralisé les enlèvements pour mettre des filles en esclavage. Jusqu'à il y a quelques années c'était rare, et le gros de la prostitution forcée se produisait dans le quartier, en profitant de la misère des filles les plus pauvres mais sans les extraire. Il n'était déjà par rare que ce soient leur propre père qui les mette dans la rue pour se prostituer et encaisser les bénéfices -ou les proposent sur Internet-. Si la situation commence à alerter toute l'Amérique, ce n'est pas qu'il y a quelque chose de "réellement" nouveau depuis que les réseaux se sont enhardis à enlever des filles pour les enfermer dans des motels sordides et voyager avec elles de ville en ville et de motel en hôtel pour satisfaire des clients dont je me demande vraiment comment ils peuvent être aussi nombreux et aussi aveugles et sourds à la souffrance. Les conditions de prostitution de ces filles ne sont en effet pas spécialement pire que celles des victimes traditionnelles. Non la seule vraie nouveauté, c'est que les enlèvements ne font pas de discrimination entre riches et pauvres. Donc d'un pays comme les USA il ne vous étonnera guère qu'on commence à réellement se soucier de ces filles (mises en esclavage sexuel dès l'adolescence pour le bénéfice de réseaux criminels) seulement le jour où ce sont des filles blanches et des filles de classe moyenne ou supérieure qui sont touchées. Un peu comme pour les victimes de l'héroïne : tant que c'étaient des noirs et des pauvres qui consommaient, la solution naturelle était l'humiliation, la répression, les mauvais traitements et l'incarcération aveugle. Maintenant que ce sont toutes les banlieues blanches et bien-pensantes qui sont inondées d'héroïne, on commence enfin à parler de maladie et du besoin de les aider.
Et en Europe est-on mieux lotis? Niveau prostitution sans doute avons nous un léger retard sur l'horreur, mais ne le surestimons pas : la prostitution de mineurs en France se produit dans des lieux fermés, il n'y a pas de données mais la pratique n'en est pas moins installée. Et ne parlons pas de l'Europe de l'Est, nouvelle destination du tourisme sexuel. Quant à la vérité toujours étouffée sur les réseaux pédophiles qui éclaboussent les politiciens (France-Belgique), la présence d'intellectuels et d'homme politiques et de juges qui en France justifient ou couvrent la pédocriminalité et proposent de la rendre légale ne me semble pas de la meilleure augure qui soit. Des spécialistes concluaient il y a quelques années qu'en France c'est aussi la prostitution qui est passée au devant de la scène de la corruption politique et que la majorité des hommes politiques en poste de pouvoir importants seraient d'ici quelques années tous trempés dans l'argent de ce trafic et complices de ses organisateurs (et éventuellement consommateurs eux-mêmes). Si leurs prédictions sont exactes, nous y sommes déjà. Observez les lois qui passent à propos de sexe depuis quelques temps, en particulier les projets de loi à concernant les enfants sans aucun débat public et vous aurez du mal à en douter.
Que peut-on faire aujourd'hui? Informer, militer, pour moi il s'agira d'alerter les parents là où je vais dans le Tamil Nadu.
Ah bien entendu, l'autre chose qu'on peut faire, je suppose que cela va de soi : ne JAMAIS donner un centime à ces réseaux. S'il vous plait, je n'ai aucune leçon de morale à donner côté sexe, faites ce que vous voulez chez vous tant que vous ne causez pas de mal. Mais ne recourrez pas à la prostitution. Cela revient à payer des gens pour organiser l'esclavage sexuel de jeunes filles et j'ai du mal aujourd'hui à imaginer un crime plus abject. Ne soyez jamais responsables de ça en le finançant.
Maintenant aux hommes et femmes de bonne volonté, aux optimistes qui essayent de croire que l'homme peut changer d'attitude et se ressaisir, j'ai envie de rajouter qu'il me semble vain de faire preuve d'optimisme vis à vis d'une humanité qui ne ferait pas de la lutte contre ces crimes ignobles une priorité. Je n'arrive plus à considérer qu'il y a quoi que ce soit de "grand" que l'humanité puisse accomplir tant qu'elle tolère en même temps le trafic et l'esclavage sexuel d'enfants innocents dans ses quartiers. Je ne comprends pas, moi, qu'on continue à vivre comme si de rien n'était sans au moins essayer de faire reculer cette situation révoltante. Chacun est sans doute trop occupé à défendre ses propres acquis pour s'inquiéter des enfants. Sans justifier la maltraitance d'animaux, les médias ont plus de chances de s'émouvoir si c'est un petit chat qu'on viole dans une banlieue que toutes ces jeunes filles qui sont violées tous les jours mais qu'on qualifie pudiquement de "prostituées" en oubliant qu'elles ne l'ont jamais choisit et qu'elles y ont été forcées par des marchands d'esclaves modernes qui s'enrichissent à millions, restent totalement impunis et sont même invités dans les salons de la haute société.
Pas pour remuer le couteau dans la plaie mais parce que ayant votre attention sur le sujet il reste des choses à dire, les réseaux en Inde viennent dans les villages pauvres du Tamil Nadu où les filles sont réputées les plus jolies d'Inde, et emportent les filles contre de vagues promesses de leur "offrir du travail" à Bombay. Il est commun dans les bordels de Bombay de trouver ces filles de 12 - 14 ans enfermée à vie (enfin jusqu'à trop vieilles = 19 ans) dans une chambre de misère, attachées au lit par une lourde chaîne pour la consommation des clients. D'autres survivent dans des sortes de cages où on entasserait plutôt des animaux. Il y a 100'000 prostituées rien qu'à Mumbay (Bombay) et entre 2 et 10 millions dans toute l'Inde. Je sais ça parait dur à croire, c'est pourtant commun. Quand elles sont trop vieilles elles sont soit éliminées (un balle dans la tête) soit libérées ce qui n'est guère une bonne nouvelle : elles ont le Sida et l'hépatite et aucun moyen de se soigner, rejoignant les rangs des millions de mendiants sans abris de Bombay, il est hors de question pour elles de revenir dans leur famille tant leur histoire est honteuse et causerait le rejet.
Aux US, c'est seulement récemment que les réseaux de traite des filles ont commencé à gagner en audace et généralisé les enlèvements pour mettre des filles en esclavage. Jusqu'à il y a quelques années c'était rare, et le gros de la prostitution forcée se produisait dans le quartier, en profitant de la misère des filles les plus pauvres mais sans les extraire. Il n'était déjà par rare que ce soient leur propre père qui les mette dans la rue pour se prostituer et encaisser les bénéfices -ou les proposent sur Internet-. Si la situation commence à alerter toute l'Amérique, ce n'est pas qu'il y a quelque chose de "réellement" nouveau depuis que les réseaux se sont enhardis à enlever des filles pour les enfermer dans des motels sordides et voyager avec elles de ville en ville et de motel en hôtel pour satisfaire des clients dont je me demande vraiment comment ils peuvent être aussi nombreux et aussi aveugles et sourds à la souffrance. Les conditions de prostitution de ces filles ne sont en effet pas spécialement pire que celles des victimes traditionnelles. Non la seule vraie nouveauté, c'est que les enlèvements ne font pas de discrimination entre riches et pauvres. Donc d'un pays comme les USA il ne vous étonnera guère qu'on commence à réellement se soucier de ces filles (mises en esclavage sexuel dès l'adolescence pour le bénéfice de réseaux criminels) seulement le jour où ce sont des filles blanches et des filles de classe moyenne ou supérieure qui sont touchées. Un peu comme pour les victimes de l'héroïne : tant que c'étaient des noirs et des pauvres qui consommaient, la solution naturelle était l'humiliation, la répression, les mauvais traitements et l'incarcération aveugle. Maintenant que ce sont toutes les banlieues blanches et bien-pensantes qui sont inondées d'héroïne, on commence enfin à parler de maladie et du besoin de les aider.
Et en Europe est-on mieux lotis? Niveau prostitution sans doute avons nous un léger retard sur l'horreur, mais ne le surestimons pas : la prostitution de mineurs en France se produit dans des lieux fermés, il n'y a pas de données mais la pratique n'en est pas moins installée. Et ne parlons pas de l'Europe de l'Est, nouvelle destination du tourisme sexuel. Quant à la vérité toujours étouffée sur les réseaux pédophiles qui éclaboussent les politiciens (France-Belgique), la présence d'intellectuels et d'homme politiques et de juges qui en France justifient ou couvrent la pédocriminalité et proposent de la rendre légale ne me semble pas de la meilleure augure qui soit. Des spécialistes concluaient il y a quelques années qu'en France c'est aussi la prostitution qui est passée au devant de la scène de la corruption politique et que la majorité des hommes politiques en poste de pouvoir importants seraient d'ici quelques années tous trempés dans l'argent de ce trafic et complices de ses organisateurs (et éventuellement consommateurs eux-mêmes). Si leurs prédictions sont exactes, nous y sommes déjà. Observez les lois qui passent à propos de sexe depuis quelques temps, en particulier les projets de loi à concernant les enfants sans aucun débat public et vous aurez du mal à en douter.
Que peut-on faire aujourd'hui? Informer, militer, pour moi il s'agira d'alerter les parents là où je vais dans le Tamil Nadu.
Ah bien entendu, l'autre chose qu'on peut faire, je suppose que cela va de soi : ne JAMAIS donner un centime à ces réseaux. S'il vous plait, je n'ai aucune leçon de morale à donner côté sexe, faites ce que vous voulez chez vous tant que vous ne causez pas de mal. Mais ne recourrez pas à la prostitution. Cela revient à payer des gens pour organiser l'esclavage sexuel de jeunes filles et j'ai du mal aujourd'hui à imaginer un crime plus abject. Ne soyez jamais responsables de ça en le finançant.
Maintenant aux hommes et femmes de bonne volonté, aux optimistes qui essayent de croire que l'homme peut changer d'attitude et se ressaisir, j'ai envie de rajouter qu'il me semble vain de faire preuve d'optimisme vis à vis d'une humanité qui ne ferait pas de la lutte contre ces crimes ignobles une priorité. Je n'arrive plus à considérer qu'il y a quoi que ce soit de "grand" que l'humanité puisse accomplir tant qu'elle tolère en même temps le trafic et l'esclavage sexuel d'enfants innocents dans ses quartiers. Je ne comprends pas, moi, qu'on continue à vivre comme si de rien n'était sans au moins essayer de faire reculer cette situation révoltante. Chacun est sans doute trop occupé à défendre ses propres acquis pour s'inquiéter des enfants. Sans justifier la maltraitance d'animaux, les médias ont plus de chances de s'émouvoir si c'est un petit chat qu'on viole dans une banlieue que toutes ces jeunes filles qui sont violées tous les jours mais qu'on qualifie pudiquement de "prostituées" en oubliant qu'elles ne l'ont jamais choisit et qu'elles y ont été forcées par des marchands d'esclaves modernes qui s'enrichissent à millions, restent totalement impunis et sont même invités dans les salons de la haute société.