Rituels anciens et rituels des campagnes
Nouement de l'aiguillette"Qu'on prenne la verge d'un loup nouvellement tué; qu'on aille à la porte de celui qu'on veut lier, et qu'on l'appelle par son propre nom. aussitôt qu'il aura répondu, on liera la verge, avec un lacet de fil blanc, et le mari sera aussi impuissant qu'un chatré, à l'acte de vénus."
En europe méridionale, la sorcière devait utiliser le cordon de la braguette utilisé par l'homme qu'elle voulait rendre impuissant, et y faire 3 noeuds rituels en sortant par une porte. Puis des esprits étaient invoqués, parfois en regardant une étoile. Contre ce dernier rituel, le seul remède est de faire le rituel à l'envers, ce qui n'est plus possible si le cordon a été brûlé.
Contre l'aiguilette nouée "On prévient ce maléfice en portant un anneau dans lequel soit enchassé l'oeil droit d'une belette ou en mettant du sel dans sa poche, lorsque l'on sort du lit pour aller à l'autel ou selon Pline, en frottant de graisse de loup le seuil et les poteaux de la porte qui ferme la chambre à coucher des époux."
Philtre d'amour (1)"En conversant avec la jeune fille dont vous désirez obtenir l'affection, en tâchant dans cet entretien qui doit avoir lieu sans témoins qu'elle vous regarde en face, et, quand vos regards seront unis, dites résolument : « Kaphe, Kasita, non Kapheta et publica filii omnibus suis. » Ne vous étonnez pas de ce langage énigmatique dont vous ignorez le sens occulte, et , si vous l'avez pronnoncé avec foi, vous serez prochainement aimé."
Philtre d'amour (2)"Tirez de votre sang un vendredi du printemps, mettez le à sécher dans un petit pot avec les deux couillons d'un lièvre et le foi d'une colombe; réduisez le tout en poudre fine, et faites-en avaler à la personne sur qui vous aurez quelques dessein, environ la quantité d'une demi-drachme; et si l'effet ne se fait pas sentir la première fois, réitérez jusqu'à trois fois, et vous serez aimé."
Pour savoir si un malade guérira ou mourra"Prennez un peu de lard, frottez-en la pointe des pieds du malade, ensuite donnez-le à manger à un chien: s'il le mange, c'est signe de guérison; sinon c'est signe de mort."
Pour provoquer la mort d'un individuOn utilisait fréquemment le crapeau, dont la bouche et les yeux étaient cousus, alors que l'animal était toujours vivant, pour symboliser l'aveuglement et l'etouffement. Le rapport entre la malheur porté à l'animal et celui porté à la victime est établi par un morceau de pain ou de viende mordu par l'individu, qui est placé dans la bouche du crapeau avant l'opération. Puis des mots rituels soulignent le parallélisme voulu entre la mort lente du crapeau et le dessèchement de la victime. Le crapeau était à l'époque considéré comme venimeux.
Pour faire cesser l'amour que ressent une personne pour une autreOn utilisait le sperme ou les sécrétions vaginale de celle-ci, que l'on fesait brûler, et dont on dirigait la fumée vers la chemise de celle-là.
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