arimaspieles montagnes de la lune |
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Les Montagnes de la Lune reluisent de l'éclat des cristaux et des minéraux précieux, mais elles sont gardées par les féroces griffons. Ce sont des monstres mi-aigle, mi-lion, suffisemment forts pour enlever des hommes dans leurs serres. Les hommes de la tribu vivant à cet endroit appartiennent à la race des cyclopes et portent le nom d'Arimaspiens. Ils luttent contre les griffons pour s'emparer de leurs trésor. Des serres des monstres ils fabriquent des coupes et de leurs côtes des arcs. Pline l'Ancien vit un Mermicolion dans la plaine : « Nous contournames la pointe sud de l'Afrique et nous allâmes à cheval jusqu'aux Montagnes de la Lune... « En traversant une zone clairsemée de bois et de prairies, nous rencontrâmes le Mermicolion, créature hybride merveilleuse, mi-lion mi-foumi. Cette espèce naquit de la semance du lion tombée à terre et ayant impregné des oeufs de fourmi. « Bien que d'apparence féroce le Mermicolion est inoffensif : il a une vie très éphémère car il lui est difficile de se nourrir convenablement à cause de sa nature hybride. » Notons que les Montagnes de la Lune existent bel et bien en Afrique, depuis toujours entourées de légendes mystérieuses. De MermicolioneTaque praeter promuntorium austrinum Africae navigavimus, et ad montes lunae equivitavimus. dum per desertam regionem raris silvis et graminibus transimus, memicolione invenimus, mirandam speciem leoni et formicae semine leonis in terram cadenti immixtis generatur. quamquam saevum espectum habet, mermicolin innocuus est, quia propter naturam multiformem nihil vesci invenire potest, quamobrem vitam brevissimam digit. De grypisMontes lunae crystallis gemmisque refulgent, sed feris grypis custodiuntur. qui monstri dimidiam partem aquilae, dimidiam et leoni habent, atque tanti sunt ut homines unguibus rapere possint. huius regionis incolae Arimaspi vocantur, uno oculo in frontes media insignes, quibus adsidue bellum est cum grypis, ut thesaurum eorum possidant.monstrorum ungues in poculos, coastasque in arcu fingunt. Gaius Plinus Secundus |